Autrefois, le Monteil dépendait de la seigneuriale de Saint-Quentin-Chaspinhac. Les seigneurs de Polignac, de Saint-Quentin, de Charensac (Chartreuse de Brives) , de Durianne et du Monteil se sont partagés pendant des siècles l’ensemble des possessions et les droits féodaux et notamment les droits d’eau sur La Loire.
Jusqu’en 1789, Le Monteil faisait partie de la paroisse de Saint-Pierre Latour ; le seul édifice religieux était une chapelle bâtie –petit sanctuaire- en 1744 par le chanoine de Notre-Dame édifiée à proximité de sa demeure.
En 1791, La Constitution Civile du Clergé qui organisait les circonscriptions religieuses, a conduit à l’abolition des anciennes paroisses. Le Monteil dépendra de la paroisse de Saint-Bruno (La Chartreuse de Brives-Charensac) puis de Saint-Laurent. Le Monteil fut érigé en commune, mais pas sur le périmètre d’une ancienne paroisse de l’ancien régime comme la plupart des communes.
Décrété bien national à la révolution, le sanctuaire devient chapelle vicariale puis église paroissiale en 1821, elle est suivie de la construction du presbytère (C’est Jean Guillaume Chabalier, ancien maire de la ville du Puy qui lègue 2400 Fr pour sa construction), puis de l’aménagement de l’église et de la construction du clocher. La fin du 19ème siècle verra le développement du bourg : la construction de maisons d’assemblées, le presbytère, l’école publique.
Lieux habités au XIXème siècle
Beaurepaire : 1 maison 5 habitants
Durianne : 25 maisons 100 habitants
Le Monteil chef-lieu : 74 maisons 258 habitants
Statistique cadastrale : 200 hectares au XIXème siècle
Labour : 82 hectares
Prairies : 10 hectares
Vignes : 47 ha
Bois : 27 ha
Pâtures : 22 ha
Cultures diverses et bâtis : 12 ha
La population animale au XIXème siècle
Race chevaline, mulassière et asine : 3 animaux
Race bovine : 164 animaux
Race porcine : 19 animaux
D’après l’ouvrage Les éléments de statistiques générales et le dictionnaire des lieux habités de Jean-Antoine Hippolyte Malègue (1872)